Interview/textes : Daniel Mardon
Photographe/Traductrice : Yuko Takahashi
Daniel Mardon, « Le Karatéka-thérapeute »
Physiothérapeute et pratiquant d’arts martiaux de longue date, Daniel Sensei vit à Okinawa.   L’une de ses passions est de trouver des Dojo uniques ayant une forte personnalité qui laissera une empreinte à jamais.
Avec son épouse Yuko Takahashi, qui est une grande historienne du Karaté, ils nous permettent de découvrir de nombreux aspects cachés du Karaté d’Okinawa…
Cette série d’articles propose d’explorer l’esprit originel du Karaté.
Aujourd’hui, le sujet est :  

Rencontres aux îles Ryūkyū

Le nom de préfecture d’Okinawa fut donné aux îles Ryūkyū après l’annexion du royaume par le Japon en 1879.  Le règne du dernier souverain Shō Tai (1843-1901) connut une considérable augmentation des rencontres avec des voyageurs venant de l’étranger, notamment d’Europe et des États-Unis, ainsi que la fin définitive du royaume.  Mais c’est son père, Shō Iku (1813-1847) qui fut celui qui eut le 1er contact avec les pays occidentaux et c’est avec la France que les premiers échanges officiels commencèrent.

Le 26 Avril 1844, “l’Alcmène”, un navire français, arriva dans le port de Naha avec à son bord le prêtre Théodore Augustin Forcade et Kō son assistant.  Le père Forcade (1816-1885) fut le premier missionnaire catholique à Okinawa…

De par sa position stratégique, cet archipel a toujours été visité par des marins chevronnés venant des 4 coins du monde.
Le 4 Mai 1787, le Capitaine Jean-François de Galaup comte de Lapérouse, envoyé par notre Roi Louis XVI, vient déjà accoster sur l’île de Yonaguni.

À contrario de la maxime classique qui affirme que lorsque l’on connaît l’histoire, on connaît la géographie, j’aime à souligner que la géopolitique fait aussi l’histoire…

Sur la frégate avec le Commandant de la Mission De Défense et le représentant de l’American Legion

Cérémonie à Unten Bay sur la tombe de nos 2 marins morts en 1846

Début-Février 2025…

Étant Délégué du “Souvenir Français” pour Okinawa, on m’annonce que le groupe aéronaval français constitué de plusieurs bâtiments de la marine nationale, est déployé actuellement dans le pacifique.  Une partie de l’escorte du porte-avions Charles de Gaulle [le bâtiment ravitailleur de force Jacques Chevallier et une frégate multi-missions (FREMM)], va effectuer une relâche opérationnelle sur l’île d’Okinawa vers la mi-Février.
M. Séguéla, Délégué Général du SF pour le Japon, qui est également le Conseiller des FDE, me donne pour mission de coordonner rapidement une série de cérémonies mémorielles qui pourront être médiatisées.

On me confie également que parmi l’équipage de spécialistes de la Marine Nationale se trouvent des hommes et des femmes qui reçoivent régulièrement des entraînements aux arts martiaux et que 30 marins et 2 officiers supérieurs de la « Mission De Défense » prendront part à une journée de découverte culturelle placée sous le signe du Karaté au château de Shuri.

Comme Yuko Takahashi et moi sommes correspondants permanents à Okinawa pour plusieurs magazines de Karaté, il nous incombe donc aussi de couvrir cet événement Franco-Japonais…

Ageshio Japan, le spécialiste du Karaté tourisme, qui a été choisi comme organisateur de cet événement, nous invite aussi chaleureusement à participer activement, sachant que Yuko et moi sommes toujours impliqués physiquement dans nos reportages. 

Maitre Uema Takeshi, fils de Uema Yasuhiro 10e Dan et petit-fils de Uema Joki (1920-2011 fondateur du “Shubukan”), conduira avec son équipe ce séminaire en plein-air qui se tiendra sur une des pelouses qui entoure le château de Shuri.
Le temps étant assez pluvieux dernièrement, une salle attenante au château est réservée en cas de météo défavorable et une importante logistique est déployée pour cet événement rare et unique.

On m’annonce aussi en dernières minutes, la présence surprise d’une célébrité qui non seulement va participer au séminaire Karaté, mais va aussi donner un de ses fameux cours de combat commando…. Ceux-ci sont très populaires en France, mais très difficiles d’accès.  La raison est que cette personnalité est un militaire de carrière et l’entraîneur de l’iconique Légion Étrangère !  Il s’agit du Major Gérald…

La matinée commence très tôt ce Dimanche sous un beau soleil inespéré avec une température de 21 C, mais aussi avec la participation au marathon d’Okinawa…. Nos athlètes de la Marine Nationale se limitent à 10 kilomètres afin de garder des chevaux pour le restant de la journée qui promet d’être très dure.

Rencontre de Daniel et Major Gérald

Major Gérald sortant des vestiaires avant les entraînements

Daniel & Major Gérald posent pour le photographe de la Légion étrangère.

14:00 Chateau de Shuri 首里城芝生広場 Shibafu Hiroba (pelouse).

Comme d’habitude j’arrive déjà vêtu du bas de mon Do-Gi et en T-shirt, alors que les Japonais débarquent en tenue complète avec ceinture noire.  Un Karatéka est une chose courante en public à Okinawa et personne ne s’en soucie.  Soudain, parmi les touristes (qui ne manquent jamais la visite de Shuri-jo), j’aperçois un groupe bien discipliné d’Occidentaux avec des sacs. 

J’en reconnais certains que j’avais rencontré lors du cocktail sur la frégate et d’autres de la cérémonie mémorielle à laquelle j’avais activement participé en prononçant un long discours.  Cet évènement se tenait sur la tombe de 2 de nos marins du passé située sur un piton en pleine jungle au-dessus de la splendide baie d’Unten.

Je les dirige vers un pavillon attenant au château où le mot “vestiaires” est posté en Français.  Un autre groupe de 5 hommes s’avance parmi lesquels je reconnais Major Gérald.  Pas de doute, la Légion est bien présente…

Comme pour les 31 autres participants, un Karate-Gi l’attend, mais toutes les ceintures sont blanches !  Je peste, car je suis contre la pratique de certains Dojo qui consiste à dégrader des Karatékas sous prétexte qu’ils viennent d’ailleurs.  Major Gérald a déjà enfilé sa tenue immaculée comme un képi-blanc et se noie humblement parmi le groupe tout aussi humble…

Heureusement que je garde comme fétiche au fond de mon sac, la ceinture noire de mes 20 ans, qui est toutefois devenue un peu courte.  Je la tends au Major Gérald en lui disant assez peu humblement :
–“Elle a tourné à Hollywood, notamment dans les premiers films Ninja des débuts 80, combattant mon Maitre Sho Kosugi !”
Il hésite, me disant que c’est bon, qu’il est plutôt Kickboxeur, mais j’insiste en lui affirmant qu’il la mérite largement.  Bonne idée car elle lui va à merveille…

Après quelques démonstrations de Kata de haut-niveau par les Maîtres présents, nous assistons à des danses d’accueil typiques du folklore d’Okinawa.
Soudain Maître Uema Takeshi apparait et on nous demande de nous aligner parmi ses assistants et les quelques membres de son Dojo, sur la pelouse encore détrempée des pluies récentes.  Il est également suggéré à ceux qui ont conservé leurs chaussures, de se déchausser.  Être pieds-nus en extérieur est peu habituel pour des Occidentaux, mais c’est la règle en Karaté où que l’on soit.

Sans échauffement préalable, les festivités démarrent sur les chapeaux de roues avec des séries de Ki-hon (blocages, tsuki, keri).  J’ai oublié de spécifier que Uema Sensei enseigne le Shorin-Ryu Kobayashi qui fait partie du Shuri-Té (La main de Shuri).  Nos militaires ont donc le privilège de pratiquer ce style sur le lieu même de sa création…. Notre Shotokan, qui pourtant descend du Shorin-Ryu, est peu connu à Okinawa, notamment dans la forme que nous pratiquons, car il vient plutôt du Japon.

Au bout d’une demi-heure, le plat de résistance arrive avec l’apprentissage du fameux Kata “Naifanchi” que nous connaissons en France sous le nom de “Tekki-Shodan” et qui n’est pas un Kata de débutant.  Uema Sensei et ses assistants viennent nous corriger chaque mouvement en nous frappant sur tout le corps pour vérifier notre solidité.  Ceci dure jusqu’à ce que tout le monde ait intégré ce Kata…  Pratiquant la version Shotokan depuis un demi-siècle, c’est donc un régal pour moi.

Par contre la suite va se corser pour moi, car le cours de Karaté qui se termine par un beau salut martial, laisse la place à Major Gérald…  

Les Maîtres de Karaté se mettent en touche, car il semble que seuls les membres de la Mission De Défense vont participer.  Major Gérald, qui fut très discret jusqu’à présent, assure le relais et d’un ton très militaire nous demande de tomber veste et ceinture.

Cette démonstration de biscoteaux en public étant assez peu courante au Japon, c’est d’un œil amusé que les Maîtres nous regardent attaquer par un échauffement fait de petits pas avant, arrière, gauche, droite et ultra rapides.  Le tout sous les ordres du Major. 

Après l’apéro, les hors-d’œuvre se composent de séries folles de “burpees” accomplies de plus avec une pompe ventre à terre, avant le squat et le saut final.  C’est ce squat et ce saut qui m’obligent à tricher au bout de la cinquième répétition, en continuant les pompes au lieu des rétablissements et des sauts !  Major Gérald y ajoute des crochets et des uppercuts, ce qui me convient mieux….  Pas de doute, cet entraînement sent la poudre et me rappelle mes tendres années ! 

Le seul problème est que je n’ai plus la santé du soldat à 66 ans, avec mes prothèses de hanches, ma sténose cervicale (qui peut me conduire à la paralysie) ainsi que ma colonne vertébrale et mes poumons calcifiés.  Mais bon, l’important est de participer comme l’avait paraphrasé le Baron Pierre De Coubertin !

Cette belle séance me renvoie aux entrainements militaires, mais aussi à mes tous débuts de gamin pratiquant de boxe-française dans la cave sordide d’un pavillon de Joinville.  C’était avec mon Prévôt de boxe (comme on disait à l’époque), Jean Mastrangelo, qui avait été élu en plus “Monsieur Paris 1966” en culture physique (body-building de nos jours) ….  Major Gérald lui ressemble beaucoup physiquement et en tous points, avec la même passion et méthode d’enseigner, avec des expressions similaires, même si les mots ont beaucoup changé depuis les années 70…
C’est assez troublant pour moi après toutes ces années et ces vies successives !  Ce bref coup de blues de l’exilé, que l’on nomme plutôt ici “le cafard du Légionnaire” s’estompe vite avec la suite de l’entraînement qui s’achève au coucher du soleil.

L’entrainement Karaté conduit par Uema Takeshi Sensei

Séries de tsuki, de blocages et techniques de pieds sous le regard vigilant de plusieurs Maîtres d’Okinawa

Instruction du Kata “Naifanchi” (Tekki-shodan)

Avec Uema Takeshi Sensei, Directeur du Shubukan

La conclusion et l’analyse de Daniel Sensei :

Cette série d’événements aura été un succès total avec un bel état d’esprit interarmées et faisant honneur à notre partenaire Japonais.  De plus, des liens d’amitié solides se sont créés entre la France et Okinawa…

Ce retour à ma jeunesse confirme que le Karaté est bel et bien un art qui peut se pratiquer par tous et à tout âge et qu’il est donc effectivement : 無限 “MU-GEN” (Sans-limite)… Il existe toujours une possibilité pour toutes et tous de briller dans l’une des facettes de cet art-martial, ce qui n’est absolument pas le cas du kickboxing que j’ai tant adoré et qui demande jeunesse et condition physique de haut niveau ! 

Le “Dento” (traditionnel) Karaté focalise plutôt sur l’énergie interne, alors que le Kickboxing ou les sports de combat modernes comptent beaucoup plus sur la force externe.  La philosophie d’endurcissement du Karaté est également différente, surtout dans les styles d’Okinawa où l’on aguerri le corps et l’esprit par de la souffrance infligée comme la pratique du Makiwara, des Kote-kitae, des frappes sur tout le corps, des respirations forcées et de toutes les “tortures” qui font son charme.  Il est vraiment question de 鍛錬 “TAN-REN” (Sévère training et discipline mentale) ici.

La condition physique proprement dite semble être moins la recherche.  Pourtant, elle est automatiquement présente puisque le Karaté est un exercice très physique qui demande bien sûr une capacité sportive, mais qui n’est pas mise en avant comme vitrine de cet art-martial. 

Le Karaté est riche de techniques dans lesquelles les membres et notamment leurs extrémités, sont affutés comme des armes perforantes et non pas assommantes.  “Vos pieds sont des haches et vos mains sont des couteaux… !” Répétait inlassablement mon tout premier Maître en France.  En Kickboxing, se sont plutôt des marteaux !   Ceci explique la différence de conditionnement.
Pour les guerriers, on pourrait dire que le Karaté représente la balle du tireur d’élite avec tout le contrôle mental et physique nécessaires, alors que pour les sports de combat, il s’agit plutôt d’une décharge de chevrotine ou d’un tir au pistolet-mitrailleur.  Les deux sont létaux et personne ne peut le nier… 

Le Karaté sportif, avec ses règles, offre quant à lui, une parfaite alternative pour marier art et sport et s’adonner à des démonstrations de prouesses et de gymnastique.  On comprend donc mieux la raison de sa popularité parmi les jeunes et qui ne peut que croitre…

Briefing de Major Gérald avant son cours

Instructions et entraînement sous le commandement de Major Gérald

Devant 守礼門 “Shurei Mon” (la porte du château de Shuri)

Les conseils du physiothérapeute :

Il est vain de nier les réalités de la biologie et particulièrement de sa branche que représente la physiologie.  Au risque de mettre en colère beaucoup de mes amis Karatéka ou sportif de mon âge, il faut admettre que vient un moment où l’on ne fait plus le poids face aux plus jeunes….

Nous savons que la production de testostérone décline dès l’âge de 30 ans et que l’on peut en subir une diminution allant jusqu’à 40% dès 60 ans.  Vu son effet anabolique (stimulant de la synthèse des protéines qui engendre la masse musculaire), ceci crée une réaction en chaîne qui influe sur la puissance, l’endurance ainsi que les capacités physiques en général.  Fort heureusement, beaucoup parmi nous, en souffrent dans une moins grande mesure, grâce à nos années de sport ou à notre génétique.

Contrairement à ce que disent certains, les muscles ne se “remplacent” pas par de la graisse, mais la fonte des muscles ainsi que la baisse du métabolisme nous rendent proportionnellement plus gras en vieillissant.

Un gros problème concerne aussi la disparition des fibres musculaires blanches au profit des rouges.  Nos épaisses fibres blanches à contraction rapides, car très innervées et riches en glycogène, s’épuisent avec l’âge contrairement aux fibres rouges qui sont à contractions lentes et surtout posturales.  Voici pourquoi nous devenons lents en vieillissant.  Si les fibres blanches peuvent se transformer en rouges, l’inverse n’est pas possible.  Un entraînement rapide, violent et anaérobique les renforce, mais en aucun cas ne peut changer des fibres rouges en fibres blanches !

L’exercice musculaire stimule également la production ainsi que la sécrétion de myokines, qui ont des effets stimulants sur le système immunitaire, l’inflammation ainsi que l’absorption du glucose.

“L’horloge biologique”, ce mot effrayant, évoque beaucoup les télomères qui font effet de boucliers protecteurs aux extrémités des chromosomes et dont on en perd une partie à chaque division cellulaire.  Les contractions musculaires influent très positivement sur la télomérase qui est l’enzyme capable d’inverser le processus du vieillissement en synthétisant de nouvelles séquences d’ADN télomérique.  [“Séquence” se réfère ici à compétence]

Les escaliers, surtout la descente, car principalement en contraction excentrique des muscles, auraient un grand effet bénéfique sur les télomères en plus de la proprioception…
-La proprioception signifie perception de son corps ou des parties du corps et elle est donc connectée à la cognition et à l’équilibre.
-La Kinesthésie représente plutôt la perception des mouvements, comme lorsque l’on effectue un Kata ou un mouvement au ralenti afin de bien l’intégrer.

Enfin, le système lymphatique, qui est très important, car il appartient à la fois au système circulatoire et au système immunitaire, est le premier à subir le phénomène d’involution (régression).  Il se fait, peu à peu, remplacer par du tissu graisseux ou fibreux.  La circulation se retrouve perturbée par un mauvais drainage des fluides toxiques, ce qui provoque des congestions avec gonflements tissulaires.  Des zones se retrouvent mal irriguées avec des apports de nutriments et de cellules de défenses insuffisants qui facilitent le développement de maladies et d’infections.
Si la vieillesse n’est pas en soi une maladie, elle y contribue.

L’exercice est très important pour pallier au vieillissement comme il est dit plus haut et l’action stimule aussi les circulations sanguines et lymphatiques.  Toutefois, si cela est évident pour le sang, qui est pompé par le cœur, ceci est moins vrai pour les liquides du tissu interstitiel (pré-lymphe) et lymphe qui n’ont pas de pompe et ne se drainent que par des pressions ou des phénomènes d’aspirations.   Le drainage lymphatique, exerce avec ses pressions savantes sur les tissus, un phénomène de pompe ainsi que d’aspirateur à déchets et à pathogènes.

Le massage est le chainon-manquant de beaucoup d’athlètes qui ne comprennent pas que le sport produit beaucoup de déchets et d’inflammation.  Tout comme pour une voiture de course ou un véhicule de transport qui va plus souvent au garage qu’un véhicule qui ne roule qu’occasionnellement, le sportif a besoin de soins du corps réguliers. 

Aucun Yoga, aucune vitamine, aucun enzyme, ni aucun thé magique ni aucune machine ne peut décrasser ni défibroser les tissus en souffrance comme le réalisent les pressions manuelles faites par un professionnel.  Imaginez décrasser un lavabo, une baignoire ou une douche, sans frotter avec une éponge et sans passer la raclette…

Mon livre bleu, exposé en final, développe ces concepts en détails et le fait qu’il soit en Japonais est moins un problème de nos jours avec les applications de traduction. 

Grand merci à vous, les passionnés d’arts-martiaux, qui permettent ces échanges fraternels et internationaux.

Démonstration de la proprioception qui comprend l’équilibre et la cognition

Expérience de la kinesthésie qui se rapporte à la conscience et à la perception du mouvement

Traitement de physiothérapie au Dojo de Tobaru Keicho Hanshi

Yuko Takahashi Sensei enseignant aux thérapeutes professionnels à son “Healing Dojo”

Daniel et Yuko Sensei durant leur cours à “Ryukyu Rehabilitation Academy” aux élèves Kinésithérapeutes

Photo des participants au séminaire de Shuri

Sur le major Gérald :

Gérald Michiara, né le 10 décembre 1972 à Biarritz, est un athlète français, ancien champion de boxe, de sambo, de lutte, de kick-boxing et de full-contact.  Il fait carrière comme militaire Français dans la Légion étrangère. Populaire sur YouTube, il participe sous le nom de Major Gérald aux vidéos de la chaîne Légion étrangère.  Parallèlement, il anime sa propre chaîne sur la même plateforme et sur Tik Tok.  Très reconnu et respecté en France pour son double engagement sportif et militaire, il a tenu à accompagner les marins à Okinawa, dans le berceau du Karaté.  Qu’il se conduise sur terre, sur mer ou dans les airs, le combat est dans l’ADN du militaire.

Biographie du Major Gérald

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Daniel Mardon; le Karateka-Thérapeute

Créateur de la méthode Aromapressure® et physiothérapeute également licencié aux U.S.A.; Daniel Mardon est né à Paris.   Une de ses spécialités est l’enseignement et le traitement des lymphoedèmes ainsi que des dommages tissulaires et circulatoires consécutifs aux chirurgies et traitements par radiothérapie.  Sa méthode est utilisée en collaboration avec des Instituts médicaux ainsi que des associations, pour des traitements pré et post-chirurgicaux.     Il fut également physiothérapeute pour deux équipes de football à Paris.    Dès 2005, il fut le producteur de Spas pour de grands hôtels Japonais, tout en œuvrant pour l’enseignement et l’éveil à un plus haut niveau sur les professions de santé.   Auteur de plusieurs livres, une de ses publications majeures est “Physiothérapie et physiologie du travail du corps” (Editions BAB Japan), ainsi que des DVD comme “Daniel Mardon Aromapressure® Method ” (Pony Canyon).   Daniel Mardon apparaît régulièrement dans des émissions de TV, radio ainsi que de nombreuses publications dans les médias.

『身体療法の生理学とボディワーク』（The Physiology of Somatic Therapy and Bodywork）
Co-écrit par Daniel Mardon et Yuko Takahashi En vente à présent sur le site BAB Japan!