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L’esprit des RyukyuÉpisode numéro 11 (“HIDEN” Mars 2024)Higa Minoru SENSEI

Interview/Textes : Daniel Mardon
Photographie/traduction: Yuko Takahashi

Quelque part dans les rues étroites de Tsuboya, où le paysage urbain d’avant-guerre demeure, se trouve le Shorin-Ryu « Kyudokan » Hombu Dojo.

Aujourd’hui, nous allons visiter le « Okinawa [Kobayashi] Shorin-ryu Karate Kyudokan Dojo », fondé en 1954 par le Grand Maître Higa Yuchoku Hanshi 10e Dan (1910-1994).
Après le décès de Higa Yuchoku Sensei, son très proche neveu Higa Minoru, 10e Dan Hanshi, a repris le « Kyudokan », en est devenu le deuxième Kancho et l’est toujours à ce jour.

Higa Minoru Sensei est également 4e Dan de judo (Kodokan) et a été champion de boxe amateur poids lourd. Outre ses réalisations physiques, Minoru Sensei assume plusieurs fonctions sociales élevées en tant que président honoraire de la société de préservation des traditions et lors d’événements culturels tels que le célèbre « Naha ootsunahiki » (Grand tir à la corde de Naha).  Il s’agit d’une pratique culturelle qui remonte à l’époque du royaume Ryukyu, née vers 1450.
Elle a été interrompue en 1935, mais a été relancée en 1971, l’année précédant le retour d’Okinawa au Japon continental.
La corde mesure 200 mètres de long et pèse 40 tonnes et est reconnue par le Livre Guinness des records comme « la corde de paille la plus longue du monde ». 

Higa Yuchoku Sensei, qui était à l’époque conseiller municipal en chef de la ville de Naha, était également président du comité « Naha ootsunahiki » et a joué un rôle déterminant dans sa renaissance.

Higa Minoru Sensei est celui qui a hérité du Naafanchuu なーふぁんちゅ (l’âme et la culture profonde de Naha) après la disparition de Yuchoku Sensei et c’est donc lui qui en a la responsabilité.

Le Shorin-Ryu étant le Karaté le plus proche de mon Shotokan-ryu, j’ai donc vraiment hâte de revisiter ce Dojo. En effet, quelques jours avant cette interview, j’ai eu le plaisir de participer à un magnifique entraînement avec le fils de Minoru Sensei ; Koyu Higa Kyoshi 7ème Dan. 

Les centaines de Tsuki (coups de poing) et Keri (coups de pied) m’ont rappelé mes jours d’entraînement dans mon Dojo à Paris. 

Le « Kyudokan Dojo » est situé dans un lieu très précieux et historique appelé « Tsuboya; le quartier des potiers ». Nous avions déjà parlé de ce district dans notre précédent article sur « Higaonna Morio Dojo ». Les deux Dojo sont très proches et les 2 légendes-Sensei sont de très bons amis.
Au début du XVIIe siècle, les meilleurs potiers furent regroupés dans ce joli village construit sur une colline du centre de Naha, idéalement situé entre Shuri et le port de Tomari. Les pentes étaient parfaites pour accueillir d’immenses fours inclinés pour cuire l’argile. C’est ici, entre autres, que les fameuses tuiles caractéristiques d’Okinawa étaient fabriquées.

Ce quartier a été miraculeusement épargné par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale et on a un aperçu du Naha d’avant-guerre avec ses petites ruelles sinueuses, où les voitures ne peuvent pas toujours s’y aventurer.  C’est la grande raison pour laquelle le « Kyudokan Dojo » n’est pas facile d’accès et est assez difficile à trouver.  Il est cependant proche du célèbre Feenukama (four sud) ; un four en argile datant de 1682 et qui mesure environ 20 m de long sur 3 m de large.

Nous ne sommes pas ici pour faire du tourisme, mais pour un entraînement de Karaté avec une autre grande légende d’Okinawa et le cours de ce soir sera dirigé par Maître Higa Minoru lui-même.  Je suis très heureux car la forme « Koyabashi » est assez semblable à mon Shotokan. C’est le seul Dojo d’Okinawa où je n’ai pas l’air d’un débutant qui pratique des techniques « exotiques ». Cependant, de nombreuses différences persistent encore avec ma version Française…

Kamae avec Minoru Higa Sensei, Kyoshi Koyu (à droite) dans le style Shorin, alors que Daniel Sensei pose dans le style Shotokan.

Démonstration au makiwara par Minoru Sensei. Plusieurs makiwara sont alignés dans le jardin représentant la spécialité du « Kyudokan ».

Cette photo illustre la gentillesse d’un grand-Maître.

Tapant le makiwara sous la fraîche pluie hivernale.

Conversation amusante avec Maître Higa sous la photo de la « Great tug of war ».

Un grand merci à Yuko Takahashi Sensei pour mener à bien ces superbes interviews. Cela ne pourrait pas se faire sans elle.


BIOGRAPHY

Minoru Higa Hanshi 10ème Dan
Président de la Fédération Okinawa Shorin-ryu Karate Kyudokan,
Conseiller de la Fédération de Karaté/Kobudo d’Okinawa.
Président honoraire de la Naha Great Tug of War Preservation Society.
Né en 1941 dans la ville de Naha, préfecture d’Okinawa.
En 1968, champion certifié poids lourd des championnats pan-japonais de boxe amateur.
En 1969, il participe aux premiers Championnats All Japan Karatedo avec Yuchoku Higa, Yasuken Uezu et Yoshimitsu Onaga.
En 1971 Créateur du Naha Bodybuilding Center (actuellement Naha Gym).
En 1977 Long séjour en Argentine avec Yuchoku Higa pour enseigner le Karaté. Il a fait une simulation de démonstration lors du tournoi sud-américain de Kyudokan.
En 1994 Président de la Fédération Kyudokan.
En 2009, « Prix du mérite du gouvernement de la ville de Naha ».
En 2010, il a reçu le 10e Dan Hanshi de la Fédération de Karatedo de la préfecture d’Okinawa.
En 2011, démonstration de Kata devant le château de Shuri Seiden pour le “Tournoi mondial d’Uchinanchu”.
En 2013, il a remporté le prix du mérite touristique de la préfecture d’Okinawa et le 5e prix du mérite du Karaté/Kobudo d’Okinawa (Ryukyu Shimposha) démonstration au château de Shuri lors de la « Journée du karaté ».
En 2016, il a reçu le prix du mérite culturel de la préfecture d’Okinawa.
En 2019, devient membre du colloque visant à inscrire le Karaté à l’UNESCO comme patrimoine culturel immatériel.  


(1-) Comment avez-vous commencé le Karaté ?

J’ai commencé le Judo quand j’étais en première année de collège (13 ans). A cette époque, il y avait un manga de Judo appelé « Igaguri-kun » et je l’ai lu et j’en ai été très influencé. J’ai donc décidé d’essayer le Judo. Cependant, il y a pas mal de compétitions en Judo, et comme je ne voulais pas concourir, j’ai pensé que le Karaté pourrait être plus adapté pour moi, alors j’ai demandé à mon oncle Higa Yuchoku Sensei de m’apprendre le Karaté et je suis entré dans son Dojo.
En fait, il y a longtemps que je lui avais demandé, mais il m’avait répondu : “Tout d’abord, fait bien ton Judo et on verra après”… C’est pourquoi j’ai continué le Judo jusqu’à ce que j’obtienne mon diplôme universitaire.

Une position extraite de « Jion », qui est un Kata que Minoru et Daniel Sensei aiment bien.

Minoru Sensei enseigne l’entraînement au makiwara dans les moindres détails; y compris la position des épaules et l’angle des bras.

(2-) Quelles sont les caractéristiques de votre école (Dojo) ?

Nous nous concentrons sur les bases qui sont l’essentiel (kihon). A commencer par le tsuki, le uke, le tenshin undo (mouvements de torsion), etc… L’entraînement de base prend beaucoup de temps chez nous.

──Qu’est-ce qui vient après les bases/kihon ?

Cela reste quand même basique…!  Il n’y a pas de finalité. Les techniques et les formes avancées sont une extension des bases. Higa Yuchoku Sensei avait l’habitude de dire : “Il est vrai qu’un enfant de 3 ans peut balancer un tsuki, mais en ce qui me concerne à 80 ans et malgré ma longue pratique du Karaté, je ne suis toujours pas satisfait de mon tsuki !” C’est ainsi qu’il a passé sa vie à essayer de trouver la perfection à travers les bases. Ceci illustre l’infinité du « kyudo mugen » 究道無限 qui signifie ; « Peu importe à quel niveau vous suivez le chemin [du Karaté], il n’y a pas de limite. Ceci s’applique à la philosophie de ce Dojo.

Autrefois, lorsqu’il n’y avait ni arbitres ni règles, le Kumite se pratiquait souvent à bout portant entre adversaires. « Gosun Tsuki » est une technique développée par Yuchoku Sensei.  Il avait un punch terrible et il utilisait des mouvements courts à une distance de cinq pouces (environ 15 centimètres) maximum.  Ceci était applicable à la fois pour le tsuki et le uke afin de produire une puissance maximale puisque la puissance est censée culminer à cette distance d’après la physique.

Comme la plupart des Sensei d’Okinawa, Yuchoku Sensei accordait beaucoup d’importance au « Koshi » ou « Gamaku » (Ceinture abdominale dans la langue des Ryukyu) et l’utilisait pour pousser. Puisque nous ne pouvons pas frapper avec notre ventre ni notre taille, nous devons utiliser nos poings. Yuchoku Sensei disait souvent que « le poing est le chikemun (le coursier) de l’abdomen »… 

[REMARQUE de Daniel :
« Gamaku » est un mot du langage des Ryukyu qui décrit la partie anatomique du corps située entre les côtes et les hanches. Pour mieux le visualiser, posez votre main sur le nombril et sentez les muscles qui opèrent les flexions (ventrales et latérales) ainsi que les rotations du tronc.  En anatomie japonaise, « gamaku » se traduit par « koshi » (Dictionnaire Japonais: La partie pliable du haut du corps au-dessus du bassin), mais les Japonais utilisent le mot « koshi » plutôt pour désigner populairement le bas du dos, le bassin et même les fessiers.  Ces parties étant très proches anatomiquement et verbalement des « kotsuban » (hanches), on peut comprendre la confusion.  Les Maîtres Japonais ont dû traduire “gamaku” par « hanches » aux Occidentaux et cette erreur fatale persiste encore de nos jours. Dommage que les Karatéka n’aient toujours pas une bonne compréhension de la biomécanique, car l’erreur n’est toujours pas corrigée 70 ans plus tard dans les pays européens comme la France et l’on enseigne encore que ce sont les hanches qui doivent tout faire malgré la fragilité de leurs cartilages à long terme.]

Une autre spécialité du “Kyudokan Dojo” est le « Kakie », qui est enseigné même aux débutants avec la pratique des mouvements de base.  Les adversaires s’observent poignet contre poignet puis l’un déclenche une attaque tout en regardant toujours son adversaire.  C’est juste une action improvisée et non un « yakusoku » fait de techniques codifiées.  Dans notre Dojo, le « kakie » se fait avec une réelle intention de frapper.

Nous sommes également réputés pour notre formation intense au makiwara. Il faut beaucoup de temps pour pratiquer correctement le makiwara. 

Aussi, pour les saluts à l’ouverture et à la clôture du cours, on dit « Shinzen ni rei » (Salut devant Dieu) au lieu de « Shomen ni rei » (Salut vers l’avant).  Ceci peut émouvoir certains Occidentaux de nos jours, mais toutes ces choses peuvent être considérées comme étant les caractéristiques du Kyudokan.

Instruction tsuki par Koyu Kyoshi. Le tsuki doit viser le devant de l’épaule parallèlement à la ligne médiane et non la ligne médiane comme en Shotokan.

Pose en « shuto uke » Shorin-Ryu; comme sur la photo derrière de Yuchoku Sensei qui fut le premier Kancho du Dojo.

(3-) Quel est votre Waza et Kata préférés ?

J’aime bien “Jion”. Le Jion du Kyudokan est l’une des rares formes pures transmises par Hanashiro Chomo Sensei.
Gichin Funakoshi Sensei a également appris Jion auprès de Chomo Sensei, mais le nôtre est un peu différent du style Shotokan.

(4-) Quel est votre souvenir le plus impressionnant de votre Sensei/(Shisho) ?

Mon Shisho est Higa Yuchoku Sensei. L’entraînement était si rigoureux que certains appelaient le Kyudokan le « Dojo des démons ». Yuchoku Sensei eut de nombreux disciples. Pour nous, Karaté = Higa Yuchoku.

En 1969, je faisais partie des 3 jeunes pratiquants de Karaté de chaque Ryu-ha qui avaient été sélectionnés pour aller au tout premier « All Japan Karate Championship » organisé par le Budokan de Tokyo.
Yuchoku Sensei était le chef du groupe. Nous avons eu un camp d’entraînement et j’ai fait une démonstration de célébration sur scène avec Yuchoku Sensei.

J’ai également assisté Yuchoku Sensei en Argentine et dans d’autres pays.

A cette époque, nous pratiquions presque tous les jours ! Le mercredi était le seul jour de congé et le dimanche était réservé au ménage.

Jadis, ce Dojo faisait partie d’un beau jardin dans lequel se trouvait un étang avec des carpes et nous en prenions grand soin en pompant de l’eau et en le nettoyant.
Nous pratiquions principalement dans le jardin et n’entrions au Dojo que lorsqu’il pleuvait.   C’était dur….  Mes souvenirs de Karaté concernent donc uniquement Yuchoku Sensei.

Photo souvenir des années 1970 au « Kyudokan » avec Yuchoku Sensei (au centre) et Minoru Sensei (deuxième en partant de la gauche).

Le tout premier Kyudokan. Il y est écrit : « Kyudokan Shihan Higa Yuchoku » ainsi que « Siège de la Fédération de Karatedo d’Okinawa ».

(5-) Quelle est la différence entre le Karaté d’Okinawa et le Karaté du Japon ?

Ce sont essentiellement les mêmes, mais sur le continent, ils apportent des modifications et transforment nos petits mouvements en de plus grands afin de faire plus joli et de gagner dans les compétitions.
Ce Karaté modifié s’est répandu dans le monde entier.

(6-) Enseignez-vous souvent à des étrangers ?

Oui, nous avons beaucoup d’étudiants étrangers. Le frère cadet de Yuchoku Sensei a pu populariser le Kyudokan en Argentine, où il a immigré.
Kyudokan a désormais des Dojo-succursales partout dans le monde, notamment en Europe, en Asie, en Amérique du Nord et du Sud. Nous entretenons une relation étroite et avons des échanges réguliers avec nos membres.

Koyu kyoshi enseigne les mouvements de base/kihon. Sa voix puissante comptant les répétitions résonne dans le Dojo.

Une bonne vieille série interminable de « age-uke ».

(7-) Que pensez-vous de la mondialisation du Karaté ?

J’aimerais que le Karaté soit transmis tel quel et sans aucun changement.
Yuchoku Sensei disait : -« Kata ya Kata sadame, waza ya waza sadame (Le Kata doit être fait avec les techniques établies et les techniques doivent être appliquées selon leurs principes). Il ne faut rien changer !

Yuchoku Sensei disait aussi : « Ceux qui ne savent pas faire le
« Hendi » 変手 ne peuvent pas faire du vrai Karaté. 

A NOTER : [Ce concept a déjà été développé dans un de mes précédents articles avec Kuba Yoshio Sensei.]
Autrefois, le Kumite était appelé « hendi » 変手. C’était un mot du jargon Karaté d’Okinawa qui peut être facilement traduit en japonais par  

« Hen » (changer) et « Ti/Di » (main).

En Kumite, la forme doit rester la même que dans un Kata, mais la technique peut être légèrement adaptée. Le changement est généralement si subtil qu’il n’est pas visible. Les Maîtres répétaient que si vous n’étiez pas capable de faire du « Hendi », vous ne pouviez pas utiliser le Karaté en Kumite.   Il est cependant important que les bases (kihon) restent inchangées.

(8-) Que pensez-vous du fait que le karaté devient un sport de compétition, y compris aux Jeux olympiques ?

Les personnes qui pratiquent le Karaté de compétition s’entraînent aussi très dur.  Je pense donc qu’il est important de s’entraîner dur et c’est une bonne chose de ce point de vue.

Style Oi-tsuki Shorin-Ryu.

(9-) Quelle est la signification du Karaté en tant que Budo de nos jours ?

« Nanjiru bushido »『難じる武士道』Ce qui signifie qu’un Bushi n’est pas un génie, mais représente quelqu’un qui a traversé des moments difficiles.

Les gens qui ont traversé des épreuves sont généralement forts. C’est pourquoi Yuchoku Sensei me disait souvent de m’entraîner avec humilité.

La devise de notre Dojo est: “Évitez les querelles, respectez vos supérieurs, soyez gentil avec vos juniors et étendez l’étiquette de ce Dojo à la société entière.”
Il m’a guidé pour m’entraîner à être humble, à pratiquer un mode de vie respectueux des autres et à le diffuser dans la société. C’est très significatif.

(10-) Comment envisagez-vous l’avenir du Karaté ?

Ici, nous pratiquons le Karaté traditionnel, mais j’aimerais voir plus de personnes le faire. De nos jours, il semble qu’il y ait un plus grand nombre de gens qui pratiquent le Karaté sportif de compétition.   Nous devons donc faire attention à ne pas laisser le Karaté traditionnel se perdre.

(11-) Avez-vous un message pour le monde ?

Faisons tous du Karaté. Allez au Dojo le plus proche. Si vous allez frapper à la porte d’un Dojo et demandez poliment admission, le professeur vous enseignera !  Aussi, au lieu de penser à ce qui est cool ou mauvais, poursuivons le « shinzui » 神髄 (essence) de notre propre Ryu-ha et valorisons-le.  Merci de continuer à transmettre la tradition en protégeant convenablement les techniques, l’esprit, ainsi que les méthodes de formation héritées de vos professeurs.

(12-) Que signifie « Karaté » pour vous ?

Du plaisir, de la joie…
Depuis que je pratique le Karaté, je me suis fait de nombreux amis partout dans le monde en qui je peux avoir confiance. Le Karaté illustre 究道無限 Kyudo mugen, qui signifie quelque chose comme :  « Peu importe à quel point vous poursuivez le chemin, il n’y a pas de limite ! ». Le Karaté est une question d’entraînement et d’apprentissage pour la vie.

Conclusion de Daniel :
Je croyais fermement que l’appartenance à un style spécifique impliquait automatiquement la création de cliques… Ma croyance a totalement changé depuis que je fréquente d’authentiques Sensei du plus haut niveau. Ils sont tous amis et se respectent, ce qui est logique lorsque l’on a atteint la dimension de la maitrise… Je suis également impressionné par leur personnalité bien sûr, mais aussi par leur humanité.  Minoru Sensei, nous confirme une fois de plus la dimension et la générosité des Maîtres d’Okinawa. Je souhaite que les Karatéka du monde entier découvrent vos enseignements.
Domo arigato gozaimashita Sensei.

3 générations (avec Higa Yuki)

Avec les membres du Okinawa Shorin-Ryu Karate Kyudokan Hombu Dojo.


Daniel Mardon; le Karateka-Thérapeute

Créateur de la méthode Aromapressure® et physiothérapeute également licencié aux U.S.A.; Daniel Mardon est né à Paris.   Une de ses spécialités est l’enseignement et le traitement des lymphoedèmes ainsi que des dommages tissulaires et circulatoires consécutifs aux chirurgies et traitements par radiothérapie.  Sa méthode est utilisée en collaboration avec des Instituts médicaux ainsi que des associations, pour des traitements pré et post-chirurgicaux.     Il fut également physiothérapeute pour deux équipes de football à Paris.    Dès 2005, il fut le producteur de Spas pour de grands hôtels Japonais, tout en œuvrant pour l’enseignement et l’éveil à un plus haut niveau sur les professions de santé.   Auteur de plusieurs livres, une de ses publications majeures est “Physiothérapie et physiologie du travail du corps” (Editions BAB Japan), ainsi que des DVD comme “Daniel Mardon Aromapressure® Method ” (Pony Canyon).   Daniel Mardon apparaît régulièrement dans des émissions de TV, radio ainsi que de nombreuses publications dans les médias.

『身体療法の生理学とボディワーク』(The Physiology of Somatic Therapy and Bodywork)
Co-écrit par Daniel Mardon et Yuko Takahashi En vente à présent sur le site BAB Japan!