HOME > Feature Articles > 【L’Esprit des Ryukyu】Série 2 (HIDEN 06/2023)「Kinjyo Masakazu SENSEI」

VISITE DE DOJO TRADITIONNEL A OKINAWA

Daniel Mardon, “le karatéka-thérapeute”, fait pour nous le tour des Dojo traditionnels d’Okinawa…
Physiothérapeute et pratiquant d’arts-martiaux depuis longtemps, Daniel Sensei vit à Okinawa.   Une de ses passion est de dénicher des Dojo uniques et à fortes personnalités, qui laisseront leurs empreintes pour toujours…

Cette série vedette propose une exploration de l’esprit du karaté originel.

Dans ce dossier spécial Kobudo, nous visitons le siège général de la “Ryukyu Kobudo Hozonkai & Okinawa Uechi-Ryu Hozonkai”.  Hozon signifiant “préservation” et Kai, “groupe”, il y est donc sérieusement question de traditions..

“Ryukyu Kobudo”et”Okinawa Uechi-ryu”
Rendez-vous avec un guerrier qui maîtrise ces deux styles!

Faisant partie de la 2e génération des débuts du Karaté Français (donc des années 70), je ne connaissais que le Karaté japonais et malheureusement très peu le Kobudo d’Okinawa.  Le Kobudo me semblait plutôt faire référence aux techniques guerrières du Japon féodal, comme le tir à l’arc, le sabre, le combat à cheval, le Jujutsu, etc…

La première fois que j’ai vu un Nunchaku, c’était au “Hollywood Boulevard”; le cinéma  fétiche des aficionados de Bruce Lee, au métro “Rue Montmartre” à Paris…
Le Nunchaku était vite devenu un outil d’entraînement indispensable aux karatéka de cette “génération Bruce Lee” et je m’y étais mis avec passion au point d’atteindre un assez bon niveau…  Nous pratiquions seuls et nous inventions nos propres Kata.  J’ai encore aujourd’hui avec moi, des Nunchaku faits dans un bois précieux par le père d’un ami menuisier.

Aujourd’hui, nous allons vous faire découvrir une autre légende vivante de Shuri.  Maitre Kinjo Masakazu, Hanshi 9e Dan de Ryukyu Kobudo ainsi que 9e Dan d’Uechi-ryu.  Il est aussi le Président et le fondateur de l’association Hozonkai.

A notre arrivée, les assistant(es) du Sensei sont déjà en place.  Tous sont titré(es) et multi-Dan. Taira Minako, Renshi 6 Dan, est une championne très connue de tout le Japon.  Elle nous accueille avec un sourire et une gentillesse qui tranchent avec les photos et vidéos  de ses démonstrations guerrières… Moins de 5 minutes plus tard, Kinjo Sensei apparait dans son Do-Gi noir.  Ce moment est une grande caractéristique commune à tous les Dojo.  En un dixième de seconde, l’énergie change et tout se fige.  La présence du Maître occupe toute la place.  Après 2 ou 3 secondes de paralysie, l’assemblée le salue et l’accueille selon un rituel spécifique aux arts-martiaux.  Kinjo Sensei s’avance vers nous et nous invite à nous asseoir, car nous avons du temps avant le cours.  3 chaises sont apportées et 2 assistants s’agenouillent en “Seiza” de part et d’autres du Maître.

La caverne d’Ali Baba”!  La collection de Kinjo Sensei comprend 1500 armes de Ryukyu Kobudo dont 800 Nunchaku et plus de 120 bâtons, tous soigneusement rangés.

L’héritage de 3 générations de Maîtres.  Ces Sai et Nunchaku furent ceux de Taira Shinken qui furent ensuite transmis à Minowa Sensei, puis à Kinjo Sensei.  Le Nunchaku que tient Daniel était l’arme favorite de Taira Shinken.

Nunchaku fétiche de Taira Shinken des années 50 fut transmis à Minowa Katsuhiko dans les années 70.
Très utilisés par ces 2 Maitres, on peut voir leurs empreintes dans les nuances de couleur du bois.

Cet impressionnant “poing-Okinawaien” de fer se nomme 鉄甲 (Tekko) et aurait servi beaucoup durant les entraînements “durs” de Minowa Sensei…

Un Timbè (bouclier) bien coloré.  Pièce rare fabriquée à partir de la carapace d’une tortue marine.


Biographie de Maître Kinjo Masakazu, Hanshi 9e Dan.

-1952 Nait à Tsuboya-cho, Naha, Okinawa.
-1971 Pratique le Ryukyu Kobudo Hozon Shinkōkai avec Minowa Katsuhiko Sensei.
-1975 Reçoit sa ceinture noire 1 er Dan du Ryukyu Kobudo Hozon Shinkōkai.
-1980 Etudie avec Chogi Kishaba at the Yamane Chinen-ryu Bojutsu club.
-1981 Créé son Dojo “Kubagawa Shūbukan” (toujours actuel).
-1992 Fonde l’Association Ryukyu Kobudo Hozonkai.


Au siège général de la Ryukyu Kobudo Preservation Society, les étudiants pratiquent Ufugusuku no Kon.

(1) Comment êtes-vous venu aux arts martiaux ?
Je suis né à Naha dans le quartier de Tsuboya.  Quand j’avais deux ans, ma famille a déménagé sur l’île d’Iriomote.  La Préfecture d’Okinawa avait besoin de volontaires pour peupler et développer certaines zones rurales et désertes.  Nous sommes partis ensuite sur l’île d’Ishigaki, qui est pour moi l’île où j’ai grandi. Quand j’étais au cours élémentaire 2ème année, j’ai découvert le Karaté en guettant au travers d’une clôture… Yabiku Masakatsu Sensei enseignait le Uechi-Ryu dans un Dojo protégé de panneaux de bois.  J’étais émerveillé et c’est là que j’ai décidé que je ferai du Karaté.  Malheureusement, il n’enseignait pas aux enfants et il n’existait pas d’autres Dojo aux alentours.  Ma famille s’est finalement rapatriée sur Okinawa.  La Préfecture de Wakayama effectuait des échanges avec Okinawa et proposait des stages professionnels pour adolescents.  Je m’y suis inscrit et l’on m’a envoyé dans la ville de Wakayama.  C’était le fief du Uechi-Ryu!  Son fondateur, Uechi Kanbun (1877-1948), s’y était établit en 1924 et y avait créé un Dojo avec l’aide d’un collègue de travail (également originaire de Motobu); Tomoyose Ryuyu (1898-1971).  J’ai commencé le Karaté avec “Magodeshi” Tomoyose Ryukichi  qui veut dire “3è génération” (après Uechi Kanbun).  J’avais 17 ans.

Après environ 18 mois, je suis retourné à Okinawa et j’ai cherché un Dojo Uechi-ryu.  J’ai été immédiatement emballé par un petit Dojo de Matsukawa à Naha.
Le Sensei était Minowa Katsuhiko (1929-2003), un disciple directe du grand Maître Taira Shinken (1897-1970) qui avait également appris le Karaté avec Uechi Kanei (1911-1991), le fils du fondateur du Uechi-Ryu.

Il m’a dit de commencer par faire 1 an de Karaté avant de commencer le Kobudo.
Le Karaté et le Kobudo fonctionnent comme les 2 essieux d’une voiture.  Les roues avant représentent le Karaté et les roues arrière, le Kobudo.  On ne peut avancer sans les 2!

Mon premier cours avec un Bo.  Ça aide d’avoir fait du Karaté!

(2) Quelles sont les caractéristiques de votre école (dojo) ?
Le Ryukyu Kobudo qui m’a été enseigné par Minowa Katsuhiko est très orthodoxe, car il hérite directement des enseignements que Taira Shinken Sensei avait établi.  Il y existe beaucoup d’armes que vous ne trouvez pas ailleurs.  Chez nous, nous considérons qu’il faut au moins trois ans pour maîtriser le bâton.  Je collectionne les armes une par une depuis l’âge de 17 ans. J’en ai fabriqué et remodelé moi-même quelques-unes, mais pour d’autres, j’ai dû demander l’aide d’un forgeron.  Quant aux autres, elles me furent transmises par les familles et les amis de mes prédécesseurs.  J’ai donc endossé la mission de préserver les armes de prestigieux Maîtres.  J’ai la garde  des Nunchaku, des Bâtons, des Sai, des Tonfa, etc. qui ont été utilisés par  Kyan Chotoku, Taira Shinken Minowa Katsuhiko, ainsi que d’autres.  Je les conserve soigneusement. 

(3) Quelle est votre spécialité ?
Le Bojutsu, mais aussi le Eku.

Minowa Katsuhiko Sensei, le Shisho de Kinjo Sensei.

Taira Shinken (au centre) avec ses 5 disciples.
Minowa Katsuhiko Sensei est 2è à partir de la gauche.

(4) Avez-vous des souvenirs mémorables avec votre Sensei?
Pour le karaté comme pour le Kobudo, mon professeur aura été Minowa Katsuhiko.  Il m’a vraiment pris en charge et a fait beaucoup pour moi. Lorsque je l’embêtais en lui posant des tas de questions, il me disait : « C’est trop tôt. Tu devrais étudier davantage avant de poser des questions.  Il était sérieux, direct et était un être humain merveilleux.
Il m’a appris toutes sortes de kobudo, y compris le bâton, et je pensais que le Ryukyu Kobudo était vraiment difficile.  Minowa Sensei avait l’habitude de répéter: “Il est possible que sur 100 élèves, il n’en restera finalement qu’un ou deux!”  Un jour j’ai craqué et je lui ai dit :“J’abandonne!”  Il m’a répondu: « Kinjo-kun, il est normal que tu penses t’être trompé ou que mon enseignement te déçoive, mais n’abandonne pas et fais de ton mieux!  Ses mots m’ont motivé et j’ai décidé de travailler dur… Je suis à présent parmi les 1 ou 2 sur 100 qui restent.  Le Sensei était originaire d’Amami Oshima et à ses 50 ans, il est retourné dans sa ville natale pour s’occuper de ses parents. Nous sommes restés en contact et je l’appelais 2 fois par an.
J’ai réussi à économiser environ 100 000 yens pour lui payer son voyage afin qu’il viennent me voir et je l’ai invité chez moi.
À une époque, Amami Oshima connaissait une période où les prix flambaient et le prix du riz était très élevé.  Au cours d’un stage où je lui amenais mes élèves, j’ai donné pour chacun à emporter environ 5 kilogrammes de riz et une boîte de porc d’Okinawa .  J’avais une vingtaine d’élèves et ceci représentait environ une année de réserve.  Quand nous sommes arrivés devant l’entrée de la maison, sa femme était ravie et cela nous a fait plaisir aussi à tous. Je me souviens encore comment le Sensei était heureux et nous a dit Merci. J’aurais aimé faire plus.  Au Amami Dojo, le Sensei a enseigné avec enthousiasme à mes élèves qui étaient aussi ses disciples.  Je peux vraiment dire que Minowa Sensei soit mon vrai Shisho (
師匠).

“Je tiens le Bo de Kyan Chotoku parmi les Tonfa, Nunchaku et Sai de Taira Shinken…  Un grand moment!

J’ai l’impression d’être un “guerrier des iles” ou une “Tortue-Ninja” avec ce Timbè (Bouclier tortue).

(5) Quelle est la différence entre le kobudo d’Okinawa et celui du continent ?
L’origine du Kobudo d’Okinawa est les Ryukyu.  Le Kobudo du Japon est originaire du Japon. Les armes utilisées sont également différentes. A Okinawa, j’ai l’impression que l’esprit et l’énergie de nos prédécesseurs (qui maîtrisaient les “deux essieux” et les “roues” du Kobudo et du Karaté) existent encore aujourd’hui.  Les pratiquants du Kobudo Japonais doivent certainement penser la même chose.

(6) Enseignez-vous souvent aux étrangers ?
Oui, particulièrement aux Canadiens (Toronto, Vancouver, Edmonton).  D’ailleurs, ils viennent à mon Dojo chaque mois cette année.  Je suis aussi invité à des séminaires en Australie, Amérique, Hong Kong, France, Allemagne, etc. Au Canada, il y a environ sept Dojo dans la lignée Ryukyu Kobudo que j’enseigne.

Kinjo Hanshi au Nunchaku et son deuxième fils, Kenta Shihan, au Sai.

Daniel Sensei et Minako Taira Renshi 6è Dan, directrice de la filiale de Tokyo (Kubagawa Shubukan) et championne du monde de Bojutsu féminin.

(7) Que pensez-vous de la popularité mondiale du Kobudo aujourd’hui ?
Il y a trop de variations et de styles différents!!!   Je pense qu’il serait préférable d’unifier tout cela.  Je cite l’exemple de 3 Kata; ”Chatanyara no sai”, “Hamahiga no sai”, and “Chikinshitahaku no sai”… Les 3 ont été mélangés et l’ordre des techniques a été modifié… Dans mon Dojo, surtout pour ceux qui viennent de l’étranger, je leur conseille toujours de prendre une vidéo et de l’étudier après leur retour à la maison.

(8) Que pensez-vous du fait que le karaté devient un sport de compétition, y compris aux Jeux olympiques ?
Tout d’abord, le Karaté-Budo et le karaté de compétition ont une forme différente. Le Karaté-Budo a longtemps suivi les enseignements de ses professeurs, et le karaté de compétition s’est transformé en raison des changements qu’imposent le sport… mais je ne dis pas que c’est mauvais.  Je peux faire les deux!   Mes fils et mes élèves aussi!   Le karaté de compétition est enseigné à l’école, mais je pense que le Karaté Budo devrait l’être également. C’est un enjeu pour l’avenir.

(9) Quelle est l’importance de s’engager dans le kobudo de nos jours ?
Je voudrais transmettre aux générations futures ce splendide héritage culturel qu’est notre Kobudo.  Il est rempli de sagesse et c’est pourquoi dans 100 ans, nous transmettrons encore l’esprit et les techniques du Kobudo. On me demande souvent lequel est le meilleur… La lignée Ryukyu Kobudo ou la lignée Matayoshi Kobudo?  Beaucoup ignorent qu’il existe d’autres lignées de Kobudo.  Du fait que chacun protège son style comme un secret, il n’est pas possible de dire lequel est le meilleur.
Je demande aux personnes impliquées dans le Kobudo : « Travaillons ensemble, organisons un groupe d’étude et faisons ressortir le meilleur des 2!  Nous serons alors tous amis»

La tradition veut que le Budo pratique aussi l’esprit du Shu-Ha-Ri. 
[Note: Ce mot est malheureusement devenu à la mode, souvent incompris et même galvaudé; notamment en Occident…] 
Dans la phase “Shu”, nous devons suivre avec respect et loyauté les enseignements du Maître.  Cette phase doit prendre suffisamment de temps (plusieurs années) pour imprégner le physique et le mental.  Ensuite, la phase “Ha” autorise une vision plus ouverte et à un détachement éventuel, surtout si le Maître disparaît.  Cette cassure n’est pas négative, car elle correspond à l’éclosion de l’œuf et du poussin qui en sort.  L’art peut être adapté à la personnalité tout en conservant ses bases solides.
La 3e phase; le “Ri”, n’est pas accessible à tout le monde, car il s’agit ici d’une vraie séparation, de distance physique et spirituelle.  Créer sa propre méthode demande du talent, une maîtrise parfaite du sujet, mais aussi de l’honnêteté et le contrôle de son égo.  Le but ultime du “Ri” est de répandre l’essence de l’art intacte.  Ceci peut être accompli même si la couverture ainsi que la méthode ont eu à subir des modifications.
Je dis simplement à mes élèves: “Ce n’est pas grave si l’application des techniques diffère un peu de ce que je vous ai enseigné, du moment que ça marche!  Par contre, si vous créez quelque chose qui ne fonctionne pas, on va se moquer de vous!  C’est à vous de compléter ce que je n’ai pas fait!”

Lecon de Nunchaku avec Kinjo Hanshi et Taira Renshi.

Des Officiels de la Ryukyu Kobudo Preservation Society suite à une promotion avec des membres venus des U.S.A. et de Hong Kong. Satoshi Shihan, le fils aîné du Président Kinjo, est assis à droite au premier rang.

(10) Comment envisagez-vous l’avenir du kobudo ?
L’avenir est prometteur. Le Kobudo est en pleine expansion.  J’ai l’impression que les pratiquants de karaté du monde entier se mettent à développer une nouvelle passion pour le Kobudo.

(11) Avez-vous un message pour le monde ?
En tant qu’enseignant du Kobudo, je crois que ma mission est de participer à ouvrir la culture d’Okinawa au monde par le biais du Kobudo.  Nous croyons que c’est notre destin de diffuser la culture traditionnelle d’Okinawa dans le monde basée sur le kobudo.
J’espère que les passionnés de kobudo du monde entier visiteront Okinawa pour découvrir le Kobudo authentique à sa source, même si c’est juste pour le tourisme ou par curiosité.

(12) Qu’est le “Kobudo” pour vous ?
Le Kobudo fait partie de moi. Vous ne pouvez pas le couper, ni le retirer. Je suis là où je suis aujourd’hui grâce au Kobudo, et je pense que j’ai pu m’épanouir en tant que personne et redonner à mes parents.
Maintenant que la jeune génération a grandi, je suis content d’avoir de bons élèves. Même si ma vitesse et mon endurance diminuent avec l’âge, il y a beaucoup de choses que je peux encore leur apprendre. Il ne s’agit pas seulement de technique, il s’agit de savoir comment vivre en tant qu’être humain.  Je voudrais que mes disciples passent le flambeau.

――Le mot final de Daniel Sensei :
Je suis ému et impressionné de voir que le garçon qui guettait par-dessus la clôture soit devenu une légende du Karaté ainsi que du Kobudo.
Domo arigato gozaimashita Sensei!  Je suis certain que votre sagesse et vos messages toucheront les Budoka du monde entier!

À la fin de cet entretien, Kinjo Sensei a offert un Nunchaku fait main à Daniel et Yuko Takahashi Sensei.   La dédicace du Maître en fait un objet de très grande valeur et très apprécié.

Un Kanzashi (épingle à cheveux), appelé “jiefah”. Fabriqué-main par Kinjo Sensei dans un bois rare d’Ishigaki; le Kuruchi.  La pointe est ultra pointue et en fait une arme d’autodéfense redoutable. En haut à gauche, l’insigne de membre de la Ryukyu Kobudo Preservation Society.


Daniel Mardon; le Karateka-Thérapeute 

Créateur de la méthode Aromapressure® et physiothérapeute également licencié aux U.S.A.; Daniel Mardon est né à Paris.   Une de ses spécialités est l’enseignement et le traitement des lymphoedèmes ainsi que des dommages tissulaires et circulatoires consécutifs aux chirurgies et traitements par radiothérapie.  Sa méthode est utilisée en collaboration avec des Instituts médicaux ainsi que des associations, pour des traitements pré et post-chirurgicaux.     Il fut également physiothérapeute pour deux équipes de football à Paris.    Dès 2005, il fut le producteur de Spas pour de grands hôtels Japonais, tout en œuvrant pour l’enseignement et l’éveil à un plus haut niveau sur les professions de santé.   Auteur de plusieurs livres, une de ses publications majeures est “Physiothérapie et physiologie du travail du corps” (Editions BAB Japan), ainsi que des DVD comme “Daniel Mardon Aromapressure® Method ” (Pony Canyon).   Daniel Mardon apparaît régulièrement dans des émissions de TV, radio ainsi que de nombreuses publications dans les médias.

『身体療法の生理学とボディワーク』(The Physiology of Somatic Therapy and Bodywork)
Co-écrit par Daniel Mardon et Yuko Takahashi En vente à présent sur le site BAB Japan!